Mauvaise surprise à Santa Alena

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Participants : Cédric (indiens), Simon (outlaws), Tony (lawmen), Jeff (mexicanos)

La partie

Le shérif pouvait  lire la peur  sur les visages des hommes du sheriff tandis qu’il tâchait de leur détailler la situation. La bande de l’infâme Simon la balafre était en route pour dévaliser la banque de  Santa Alena. Pour l’occasion, une horde d’indiens  les avait rejoints. Le combat s’annonçait inégal. A un contre deux, il faudra un miracle pour repousser les bandits.

L’irruption dans l’office de la bande de Jose Luis Garcia Gomez fut accueillie comme un soulagement.

« Señor shérif, nous sommes venus mettre nos armes à votre disposition ».  Cette nouvelle inattendue renversait la situation. Quelque soient les motivations de ces canailles (dette d’honneur, règlement de compte…), l’occasion était trop belle pour ne pas être saisie pensa l’homme de loi. La bande de Simon la Balafre allait avoir une sacrée surprise. Accolades, serments et sourires de circonstances sont passés puis chacun va se mettre en position, attendant l’ennemi de pied ferme.

La bande du shérif occupera le flanc gauche tandis que les Mexicains s’occuperont le droit. Lorsque les détrousseurs se profilent quelle n’est pas leur surprise de voir les deux en position de les recevoir. Leur souhait de contenir le shérif et ses sbires sur un flanc pendant que l’autre bande les prendrait à revers tombe à l’eau. Qu’importe, bien décidés à se rendre maîtres du terrain la bande de Simon a balafre s’aligne face aux forces de l’ordre tandis que les indiens de Oeil de chat s’occuperont des natifs.

Chacun vérifie ses armes et munitions, puis le combat commence. Surpris par la portée des fusils, la bande de Simon voit deux  de ses hommes, qui se sont mis imprudemment trop en avant,  mordre la poussière dés le premier tour. Tony aura eu une chance phénoménale sur ses tirs et ce coup du sort va influer toute la partie durant.  Sur l’autre flanc, les indiens s’approchent prudemment tandis que les Mexicains tentent de se réserver les meilleurs zones de tir possible.  Dans la rue les civils s’enfuient à toutes jambes sans logique aucune.

La partie va s’équilibrer les tours suivants (désolé je n’ai plus trop le détail de l’ensemble). Je m’évertue à endiguer le leader des peaux-rouges qui spécialiste du combat rapproché risque de  mettre mon groupe à mal s’il parvient du corps-à-corps, les morts s’accumulent pour les deux parties.

Le coup de chance initial de Tony nous permet de prendre un ascendant décisif. En effet, ayant réussi à épuiser la chance du chef du leader indien, sans toutefois le blesser,  je fais reculer mes hommes tandis que sa silhouette se rapproche un peu trop de mes lignes et en appelle à mon camarade. Disposant de la supériorité numérique sur son adversaire direct, celui-ci peut sans problème faire glisser son cowboy équipé d’un canon scié dans ma zone. L’arme redoutable met fin à la principale menace indienne. Le reste de la partie va se résumer à la traque des quelques pillards survivants et leur  déroute.

Au final, les débats se sont révélés meurtriers. Si je finis avec un contingent assez peu touché (1 seul homme au tapis), les forces de Tony sont plus sérieusement esquintées (3 sur 5) confirmant le caractère meurtrier de ce jeu.

Conclusion.

Jaffar: j'ai vraiment beaucoup apprécié cette partie qui n'était pourtant qu'un simple échange de coups de feu. En effet, j'ai enfin compris l'esprit du jeu et maîtrisé les règles qui le régissent. A cela s'ajoute la superbe table oldwest d'Astryax et ces magnifiques figurines. Je suis pressé de faire une nouvelle partie.

Jeff : je me suis vraiment éclaté. Nous jouions en mode « One shot ». Pour la constitution des bandes j’avais réduit le nombre de points pour leaders et hommes d’élite afin d’éviter le côté déséquilibré que nous avions déjà noté et qui fait trop souvent passer les hommes de main pour des faire-valoir incapables de résister face aux autres et réduit le jeu à un mano-à-mano entre les deux leaders. Le résultat m’a convaincu. Sans le coup de chance terrible de Tony au tour un, je pense qu’on aurait eu droit à une partie très équilibrée et haletante. Mais la Fortune était du côté de la justice…. Le premier tour a plombé les méchants.