Un pont trop loin.

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J'ai récemment reconstitué mon armée cybertronic dans le cadre du jeu Warzone. L'objectif était d'affronter mon ami Oll qui a lui aussi beaucoup de figurines pour ce jeu de stratégie futuriste. Il possède d'ailleurs quelques figurines de ma collection que j'avais revendues quelques semaines avant de le rencontrer.

Pour la reprise, Oll m'a proposé de tester dans la 2ème édition révisée,proposée par Coral Beach Center. Je n'avais pas accrocher à la V2 du jeu, c'est donc avec intérêt que je me lance dans la V2.5.

Pour l'occasion, Oll déploie une force de Demnogonis, l'apôtre de la maladie; quant à moi j'aligne une fois Cybertronic commandée par le héros Vince Diamond.

Le scénario.

Oll a choisi  le scénario Sabotage en positionnant un pont à détruire au centre du terrain. Le budget d’armée est de 800 points. Le hasard le désigne comme l’attaquant. Conformément aux règles spéciales, toutes ses troupes sont équipées de bombe à retardement. Une action et un test d’autorité réussi en contact avec le pont permettra de poser la charge qui explosera à la fin du tour suivant. Le défenseur a pendant ce délai la possibilité de désamorcer la bombe mais un test raté entraîne l’explosion immédiate.

Le terrain et le déploiement.

La partie.

Les deux armées se font face. Sur le flanc gauche, les chasseurs cybertronic prennent position derrière un muret en béton ainsi que dans une palmeraie. Les sergents, en seconde ligne, hurlent des ordres tandis que le Ulfwerner s'avance pesamment.

Les fusils d'assaut font pleuvoir une grêle de mort sur les troupes du népharite de Demnogonis. Un puissant golem d'obscurité se place en première ligne afin d'attirer le feu des cybertronic. Un sang noir et visqueux coule de plusieurs blessures sans pour autant ralentir le monstre. Plusieurs Kadavres sont cependant fauchés alors qu'ils tentent de traverser la rivière boueuse.

Le seigneur népharite est trop en retrait pour représenter une menace dans l'immédiat. En effet, son arme lourde n'a qu'une portée de tir très réduite. Couvert par les légions bénis, il se sent parfaitement en sécurité.

Les chasseurs continuent d'arroser les troupes ennemies alors qu'elles progressent. Le Ulfwerner, sûr de sa puissance de feu, s'avance au devant de l'ennemi et cisaille à coup de mitrailleuse le golem. Le flanc gauche des corporatiste est sécurisé. La bataille se jouera sur l'autre rive du fleuve.

Sur l'autre rive, les deux adversaires ne font pas dans la dentelle et progressent l'un vers l'autre avec la ferme intention d'en découdre. Les troupes de l'humanité sont confiantes car elles avancent dans l'ombre d'un puissant droide erdicator.

Mais les sombres rejetons de Demonognis atteignent très rapidement les pont malgré le feu ennemi. Dès le 2ème tour, un des kadavres arrive au pont et réussit à poser une charge, le compte à rebours à commencer…

Les machinators lancent une charge pour tenter de reprendre le pont. Les robots prennent le dessus sur les monstruosités de l'obscurité. Cependant, en tentant de désamorcer la bombe posée, l'un des machinators échoue à son test d'autorité. Explosion et défaite.

Conclusion.

Au final, une partie très courte et jouée d'avance. Les règles spéciales ne laissent aucune chance au défenseur. Il est mathématiquement impossible d'abattre toute l'armée adverse avant qu'elle arrive au pont. Chaque soldat étant équipé d'une bombe, c'est mission impossible. Si l'on ajoute le fait que le moindre test de désamorçage raté déclenche une explosion...

Sinon, je ne suis toujours pas convaincu du bien fondé des règles de la V2 et V.5 par rapport aux règles de la V1. La V2 reste beaucoup plus lourde en terme de gestion. Par contre, les personnages et créatures indépendantes sont beaucoup moins puissantes. Le droide éradicator n'est guère effrayant, quant au népharite il est inexistant.

Par contre, le plaisir de jouer dans l'univers de Warzone est toujours là. J'adore cet univers.

Oll a fait son propre résumé: sabotage

Oll : dommage en effet que ce scénario soit si déséquilibré. Je n'ose pas imaginer l'attaquant avec des unités rapides comme les purple sharks Capitol ou le strike skimmer de Bauhaus. Il faudrait au moins limiter le type de troupe (même mes kadavres un peu plus rapides m'ont fait gagner un tour déterminant) et ne pas faire exploser la bombe en cas de désamorçage raté (sauf sur un 20). La partie fut donc trop courte mais c'était sympa de découvrir Cybertronic et de jouer à Warzone avec Anthony.