L'or des nains.

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Contexte.

A l'annonce de l'approche de la horde, le Baron Jarmod de Brindol a passé contrat avec la compagnie des Haches étincelantes. Cette compagnie de mercenaires nains a son siège aux bastions Poing-Marteau, dans les Rocterres, au nord de Brindol. Pour se faire, le Baron retourne au capitaine nain Ervas Brise-heaume un contrat signé ainsi qu'un paiement de 6.000 lions d'or pour la défense de la cité de Brindol.

L'action se déroule alors que la troupe cormyrienne remonte la route vers Poing-Marteau. Les espions de la Main Rouge ont prévenu leurs maîtres  de l'action entreprise par les humains. Le Drachkhan Hravek Kharan dépêche une force armée sous les ordres du chevalier renégat Mambris de Tulwe: les cormyriens ne doivent passer à aucun prix.

Terrain

Il s'agit d'une étendu sauvage. Les éléments de décors sont placés par les cormyriens conformément aux règles. Puis le point d'arrivée de la Main Rouge est déterminé aléatoirement.

Objectif.

Le capitaine des Lions Loyaux de Brindol, Lars Ulvers, doit empêcher les troupes de la Main Rouge de s'emparer de la solde des mercenaires nains. Les points de victoire sont attribués conformément aux règles de HOTT.

Campagne

Si le Cormyr remporte la partie, cela octroie 4 points de victoire au royaume du Dragon Pourpre, ainsi que la présence d'un contingent allié nain lors de la bataille de Brindol.

La bataille

Les cormryriens ayant le statut de défenseur, ils obtiennent l'initiative. Mais le jet de commandement se révèle mauvais. De fait, seule leur aile gauche se met en mouvement.

Le paladin Talbert et le capitaine Ulvers espèrent enfoncer l'aile droite des hobgobelins avant de conduire un mouvement d'enveloppement. Les serviteurs du Dragon Pourpre ont, sur le papier, une belle chance de conduire au mieux cette manoeuvre.

En effet, seules deux unités de guerriers et un firbold leur font face. Si le demi-géant est un adversaire à ne pas prendre à la légère, les fantassins ne devraient pas faire le poids face au général de Brindol et au paladin Talbert.

Quoiqu'il en soit, la horde de la Main Rouge progresse vers la ligne ennemie. Stratégie assez identique pour le renégat Mambris de Tulwe: il espèrent envelopper  l'ennemi par la gauche tout en tenant à distance Talbert et Lars Ilvers.

A la fin du premier tour, les deux camps se jaugent mutuellement, essayant de trouver la faille de la défense adverse.

Les officiers cormyriens sont en pleine confusion fasse aux hobgobelins de la Main Rouge. Avec un unique point de commandement pour le tour, les options sont restreintes et la seule option envisageable est la charge de la cavalerie lourde. Eperonnant leurs destriers, Talbert et Lars jettent leurs unités sur la ligne de bataille monstrueuse.

Comme prévu, les paladins disloquent l'unité de guerriers réguliers qui lui fait fasse. Mais le capitaine Lars se heurte à un mur de boucliers et son unité est refoulée. La ligne de cavalerie est brisée.

Pire, la Main Rouge contre-attaque dans la foulée. Avec 5 points de commandement, de nombreuses manoeuvres sont envisageables. Le Firbolg se jette sur l'unité de paladins de Lathandre. Talbert est jeté à bas de sa monture et gît bientôt inconscient dans une mare de sang. C'est un coup très dur pour le Cormyr.

Par chance pour les troupes royales, le gros de la horde est toujours hors de portée de charge. Seuls les cavaliers lancent une charge sans effet durant le tour.

Le capitaine Lars se désengage de son affrontement avec les guerriers réguliers hobgobelins et charge de flanc les archers, soutenu dans cette action par un puissant béhémoth élémentaire. Les archers ne font pas le poids et sont annihilés.

Mais c'est une victoire à la Pyrrhus car l'élémentaire se trouve mis en difficulté le tour suivant. Assaillie de toutes parts, la créature invoquée est détruite. Sur le flanc gauche de l'ost humain, les choses ne s'arrangent et les cavaliers réguliers sont contraints à la retraite. La victoire semble à portée pour les serviteurs de la Main Rouge.

Paradoxalement, c'est le fait de dominer le champ de bataille qui va conduire la Main Rouge à sa perte. En effet, les règles sont ainsi faites qu'un béhémoth qui force une unité au recul est obligé de la poursuivre.  De fait, le Firbold qui repousse sans cesse les cavaliers se retrouve bientôt encerclé sans que je l'ai voulu. Débordé, il est lui est impossible de reculer et est vaincu.

L'ettin subi le même sort lorsque Mambris de Tulwe lance l'attaque générale. Il élimine les épéistes, s'avance, est encerclé et tué. La perte du géant à deux têtes permet à l'armée cormyrienne de sauver son camp et de remporter la victoire: 12 à 11.

Conclusion.

Jaffar: la partie a été très agréable même si j'ai l'impression de m'être fait voler la victoire. En effet, mon armée est brisée en raison des mouvements non contrôlables des béhémoths. De plus, Oll m'annonce qu'il remporte la partie dès l'instant où mon armée a perdu 50% de ses effectifs de départ. Je suis surpris car cela signifie qu'il joue un tour de jeu de plus que moi. Je ne connaissais pas cette règle pour le moins surprenante. Hott est donc un jeu plein de surprises, parfois étonnantes. Mais se fut un chouette moment de jeu avec un résultat qui me convient parfaitement pour la suite de la campagne: les nains de Poing-Marteau entrent en guerre. Quant à Talbert, il a appris l'humilité face à un firbolg.

Oll : Coup dur en début de partie que la perte de l'unité de Talbert et les jets de commandement de 1 ou 2. Heureusement le sacrifice des paladins ne fut pas vain. Après vérification en VO, les conditions de victoire sont bien vérifiées en fin de tour ami ou ennemi. Parie sympa avec HOTT où le temps passé l'est à réfléchir aux choix tactiques plutôt qu'aux lancers d'innombrables jets de dés.