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LA FLAMME ETERNELLE

LES INDISCRETIONS DE MARCUS BADINE

Le Père Abbé, Banedon de Trallec, porte le titre de Grand Ensemenceur de Chauntéa. Cependant, une vilaine rumeur veut que ce titre n'ait aucun lien avec sa divinité, mais plutôt avec le nombre de ses enfants illégitimes.

LA FLAMME ETERNELLE Imprimer Envoyer
Écrit par Noraïn   
Vendredi, 30 Mai 2014 08:00

Journal de Noraïn.

1-20 Ches (les Couchers de Soleil)

Suite à notre dernière péripétie sur le Roc de Braal, nous nous reposons bien tranquillement à l'Université de magie. Les mages avaient, à plusieurs reprises, tentés de nous repérer et avait enfin retrouvé notre trace à la sortie du portail du temple de Nérull. Le temps de rassembler nos affaires et de dire au revoir au druide qui nous avait porté assistance et nous étions de retour dans les Marches d'Argent, plus précisément dans la cité des mages de la citadelle de Mathghamhna

Banedon est retourné dans son temple à Berdusk se reposer avec Jestra, remise de sa captivité grâce aux bons soins des prêtres d'Ilmater. Lars, pour une raison qui nous échappe encore, s'est mis en tête de s'enquérir de notre défunt "compagnon" Silk qu'il ne connaissait que fort peu. Cherchant dans la fumée de mon herbe à pipe, la réponse au pourquoi de l'intérêt subite du viking pour le sale voleur qu'était Silk et qui allait pousser Lars à partir au Cormyr alors que nous avions absolument de son bras armé, je me prélasse au coin d'une belle cheminée dans l'agréable auberge qui est devenue mon logis depuis mon retour. Chaque soir, le reste de mes compagnons me racontent leurs recherches : pendant qu'Astryax se focalise sur le sceptre et ses légendes, Guilota parcourt les rayonnages de l'université en quête d'informations sur Daecomir et le plan des ombres où il était censé vivre.

 

 

20-22 Ches des couchers de Soleil

Avec l’expertise et le bagout d’Astryax, nous avons réussi à échanger les quelques objets tr Appliquer ouvés sur Braal. Alors que nous revenons de notre dernière transaction, une petite troupe menée par Belloane arriva à notre hauteur. Quel ne fut pas notre surprise, voire notre dégoût, en voyant le travail des prêtres de Baine et de Shar sur notre ancien compagnon pendant sa captivité; en effet une peau reptilienne recouvrait la moitié de son corps. Il nous présenta un compagnon de son ordre de chevalerie, Rébin de Silmerhelve. Je ne peux qu’admirer le travail soigné de leurs armures de plaques qui, traitées par la magie, sont aussi légères et flexibles qu’une simple cuir. Les deux chevaliers arborent fièrement le blason de l’Ordre des Chevaliers du Renouveau de Lathandre : d'azur au chevron d'or chargé de trois molettes de gueules, accompagné de trois soleils aussi d'or.

Les deux chevaliers nous accompagnent jusqu’à la tonnelle de la taverne "La Plume de Paon" afin de deviser et s’enquérir de nos progrès depuis notre dernière rencontre. Astryax n’en est qu’aux premières explications, lorsqu’un individu revêtu de l'armure sanglante des Guerrier de Feu de Kossuth lui coupe la parole. Il se présente sous le nom de Gansten, envoyé de l’Archiprêtre de la Flamme Eternelle. Un peu en retrait se tient un officiant du temple qui n’est autre que Ras Al Ghûl, celui qui nous avait vendu et avait provoqué notre séquestration dans un temple de Shar pendant plus d’un mois. Cependant, Ras est l’ombre de lui-même, éteint, le regard malade pour ne pas dire mort. Gansten le fait s’asseoir à notre table pendant qu’il annonce calmement à une troupe aguerrie et prêt à en découdre (nous), qu’il désire que lui soit remis dans moins d’une heure le morceau du sceptre actuellement en notre possession. Réprimant tous nos envies de meurtre pour ne pas provoquer de blessés dans cette auberge bondée, nous le laissons dire avec dans nos yeux la promesse d’une fin rapide. Ecourtant la conversation, il s’éloigne d’un pas leste voire joyeux vers la sortie, laissant Ras au centre de nos regards furibonds accusateurs.

A la demande de Sire Bérin, Astryax présente Ras comme un traître et un vendu. C'est alors que le corps de Ras semble se dilater, et avant que nous ne puissions nous écarter, explose dans une énorme gerbe de feu. La fumée commençant à se dissiper, et l’étourdissement qui suivit la détonation toute proche s’estompant, nous ne pouvons que constater la désolation autour de nous. Des dizaines de clients sont morts sur le coup et les quelques rares rescapés doivent la vie à la prompte intervention de la milice et des prêtres d’Ilmater et de Lathandre.

L’heure qui suit s’écoule très rapidement : les blessés sont conduits à l'Hospice de la Charité et remis aux bons soins des prêtres d'Ilmater. Alors que les soins sont prodigués nous tâchons de réfléchir sur le sortilège employé. Notre réflexion est interrompue par un petit garçon, nous demandant de lui remettre l’objet demandé. Nous refusons de fait de nous plier à la demande de Gansten et décidons de mettre l’enfant entre les mains des prêtres afin qu’ils le protègent.

A peine avons nous exprimer notre désaccord sur la remise du sceptre qu’Lathandre s’écroule en gémissant. Un seul regard nous suffit pour appréhender la gravité de la situation: Lathandre a la peau qui commence à roussir, alors qu’il est hors de vue d’un quelconque assaillant ; Guilota par une détection de la magie s’assure qu’aucun adversaire ne s’est rendu invisible. Lathandre continu à mourir littéralement de chaleur, sa peau commençant à grésiller malgré les soins puissants prodigués. Puis tout s’arrête en un instant.

Cette attaque fourbe met à mal notre moral, car elle peut se reproduire à chaque instant. Les mages de l’Université nous apprennent qu’Astryax avait été la cible d’un rituel très puissant qui nécessite énormément de moyens et d’énergie ; nous pouvons donc profiter de quelques heures de tranquillité avant que cela ne se reproduise. Notre moral est d'autant plus atteint que nous découvrons avec stupeur que les soins magiques prodigués par les religieux n'ont aucun effet sur l'état de santé d'Astryax.

 

23 Ches.

La meilleure défense étant l’attaque, nous évoquons la possibilité de porter la guerre chez l'ennemi en nous téléportant à Leechfire, la ville où trône le temple de Kossuth. L'archimage Dingamun nous convoque afin de nous mettre en relation avec un de ses espions déjà en place là-bas. Le globe qui devait nous montrer notre contact ne nous permet juste de voir l’espace d’une seconde l’homme au prise avec une silhouette monstrueuse, et d’entendre son râle d’agonie. Le globe redevient inerte. Dinganum bien qu'inquiet ne laissa transparaître aucun signe de panique ou de regret pour son agent. Après concertation avec le Recteur en personne, il nous donne son accord pour une reconnaissance, ne voulant pas pour des raisons politiques envoyer des forces portant les couleurs de l'université. Belloane et Rébin se portent volontaire pour nous accompagner et je pense que nous aurions été bien en peine de les faire changer d'avis.

Protéger par des sorts d’anti-détection, nous nous équipons en attendant qu’Astryax soit suffisamment vaillant pour nous accompagner. Le franchissement du portail se fait à l’aube, et en quelques secondes, l’université disparait, laissant place à une ville ravagée. Quelques cadavres d’ogres rongés par l’acide traînent dans les rues, les maisons alentour portent les stigmates de violents incendies. Tout laisse supposer que les prêtres de Kossuth ont subi une attaque et se sont battus pour leur survie. Le squelette immense et noirci par la chaleur d’une créature démoniaque sonne comme un avertissement à nos yeux..

La ville déserte nous met mal à l’aise; Astryax part comme à son habitude en éclaireur à la recherche de survivants ou de signe de présence d’autres créatures infernales. Les minutes s’égrenèrent lorsqu’un hurlement nous parvient. Pensant que c’est Astryax qui est en difficulté, nous nous ruons dans la direction du cri. Au coin d’une maison nous avons vu Astryax nous faire signe de nous taire, et de continuer à chercher des yeux quelque chose. Regardant à mon tour, mon attention est attirée je ne sais pourquoi sur une maison à plusieurs centaines de mètres de là. Le toit à moitié éventré me laissait voir un démon monstrueux et noir me tournant le dos, sûrement trop intéressé par son repas.

Préférant nous en éloigner, nous prenons la direction du temple sous le couvert de l’invisibilité. Après quelques précipices, et pièges prévus afin d’éloigner les curieux de l’endroit sacré, nous nous sommes arrêtés devant deux immenses battants brûlants d’une chaleur magique. C'est alors que la créature démoniaque surgit quelques dizaines de mètres derrière nous ; sans réfléchir je bois une potion de résistance remise par les mages de l'Ordre Obscur,  et pousse de toutes mes forces les deux battants, avant de les refermer au nez du monstre.

Au centre de cette gigantesque chambre circulaire se trouve un puits rond où crépite un brasier infernal. Les coups furieux du démon nous réduisent grandement notre temps de réflexion. Une trappe savamment dissimulée sous un brasero et protégé par un glyphe de garde nous permet de descendre au niveau inférieur dans une salle entièrement en nuance rouge du sol au plafond, en passant par les murs. Des fresques en mosaïque représentent le royaume élémentaire de Kossuth. Au sol un pentacle est clairement visible en raison des flammes qui l’animent. Face à lui, une inscription scintille sur le mur

Considérant que tout début à sa fin,
pour savoir ce qu’un mage affirma,
ne faut-il pas oublier ce que l’on sait
hormis que des ténèbres jaillit la lumière,
rôdant toujours tel un félin en chasse.
Quel nom est mon propos ?

 

En prononçant la solution, nous nous sommes téléportés dans un complexe souterrain, terrain devenu banal pour des aventuriers de notre trempe. Mais le gardien des lieux ne l'est pas. Sous le contrôle d’un prêtre, d’un mage et de quelques gardes du temple, un énorme para-élémentaire de magma se dresse devant nous. Guilota foudroie l’élémentaire de grêlons avant d’envoyer des décharges d’énergie sur les lanceurs de sorts adverses. Rébin, Belloane et moi-même chargeons le géant en fusion, pendant qu’Astryax s’occupe des gardes. Le combat est rude, et l’élémentaire se focalise rapidement sur moi en raison de la violence des coups que je lui porte. Par Clanggedin, Lars aurait été d’une grande aide dans une pareille situation. Tombant à genoux sous les attaques du monstre visiblement lui aussi agonisant, alors que Belloane déstabilisé par un coup de coude malchanceux du géant peiné à se relever, je vois le poing gigantesque du monstre fondre sur moi....

Lorsque je reprends mes esprits, je suis accueilli par un Guilota ricanant, brandissant la baguette de soins qu’il avait acheté au comptoir praedorien de Moongama, avant de se plaindre de toute cette magie gâché pour soigner un nain. Autours de moi le champ de bataille est jonché des corps des vaincus et je suis soulagé de constater qu'aucun de mes compagnons n'est au nombre des victimes même si Rébin et Belloane semblent bien mal en point.

Astryax m'avertit que le mage avait réussi à s’enfuir et l'hypothèse d'une embuscade est à considérer avec beaucoup de sérieux.  Localisant la position du mage par l’intermédiaire d’un petit miroir, je me prépare à charger de manière la plus inconsciente qui soit dans l'unique but de compter court aux récriminations des chevaliers du Renouveau arguant que l'honneur de mener la charge leur revenait.  Un puissant éclair brise mon élan et me fait basculer cul par dessus tête. Au moment de me relever pour souffler la vie de mon adversaire, je ne peux que constater l’inutilité de ma hache dont la lame s'est coincée par malchance entre deux pierres (c'est pas un mur construit par un nain, car sinon il n’y aurait pas eu d’interstices…). Le mage reçoit malgré tout un déluge de coups de bâton en réponse à son ricanement moqueur.

C'est Gansten qui met fin aux hostilités au nom de l'Archiprêtre toujours invisible. Il nous reçoit dans un vaste hall d'audience. Le demi-elfe est prudemment entouré de plusieurs guerriers de feu et de prêtres. Le hall triangulaire possède de nombreux piliers en fer, chauffés à blanc, qui en flanquent l’entrée. Un grand trône enflammé est visible sur le mur opposé à la porte, au dessus de ce trône pend une gigantesque tapisserie. Un imposant phénix renaissant de ses cendres est tissé dans cette tapisserie.

D'un geste il nous indique un passage derrière le trône en nous expliquant d'Aginash Giinzinth allait nous accueillir chaleureusement (humour kossuthien). L’escalier débouche à l’intérieur d’une caverne sur un promontoire surplombant un lac de lave en fusion. Au centre de la caverne, on peut voir un îlot : la demeure personnelle de Ginzinth, parmi les flammes, le feu et la lave.

Le grand prêtre se tient là  dans la chaleur infernale et mortelle du volcan. Le souvenir de notre dernière rencontre réveille en moi une douleur sourde dans la mâchoire, sur laquelle son poing nu s'était écrasé avant de m’envoyer 5 mètres en arrière. Cet homme, si homme il est, ne devait surtout pas être sous-estimé. Utilisant le pouvoir du morceau du sceptre en notre possession, Guilota vit la vraie apparence du prêtre, mais son babillage né de la terreur ne nous apprît pas sa véritable nature.

Le prêtre nous fait une proposition : son culte prônant le respect de la force, si nous sortons vainqueur d’un affrontement contre le vrai gardien des lieux, nous serions libres de partir avec le morceau du sceptre en sa possession. Dans le cas contraire, il récupérerait le nôtre. N’ayant pas le choix,Ginzith  nous indique le seuil donnant accès au repaire de son « vieil ami »  le gardien du temple. Dans la salle richement décorée de fresques, un étrange dragon se redresse et darde sur nous un regard chargé de menace.

La créature ne semble pas enclin à nous dévorer immédiatement et nous envisageons une autre solution que le combat. Fumerole, car tel est le nom de la bête, accepte de discuter avec nous mais un dragon n'est pas un bête gobelin et nos tentatives pour détourner l’attention de la créature afin de récupérer le morceau du sceptre de la loi qu’il détenait, échouent lamentablement. Pire, le dragon nous prend à notre propre piège, et réussi à déterminer lequel d'entre-nous est un mage.

Animate-Breath-Ben-Thompson-dragon-donjon-royaumes-oublies-forgotten-realmsDès lors, la créature gonfle ses poumons… Comprenant le danger, Belloane et Rébin s'élancent au cri de Lathandre tandis que Guilota utilise ses ultimes ressources magiques faisant pleuvoir  lances de disruption et  projectiles magiques le monstre qui semble à peine ressentir la puissance de ces assauts avant d'être enveloppé par un nuage ardent.

Comprenant qu'il ne peut rien contre la bête, Astryax se glisse dans la salle du trésor à la recherche du sceptre. Son oeil expert lui permet de mettre rapidement la main sur l'objet convoité. Quand à moi la puissance du dragon est telle que je reste un instant sans pouvoir bouger. Il est vrai que je suis le seul à avoir déjà rencontrer un tel monstre et je sais que le vaincre est quasiment impossible.

Je ne peux qu’assister horrifié aux assauts puissants du monstre sur Belloane et Rébin, qui malgré leur vaillance ne sont vite dépassés. Les coups de griffes entaillent,à chaque assaut,  plus profondément l’armure et les chair. Guilota, sa robe de mage recouverte de cendres, continuait imperturbablement à lancer ses sorts. Retrouvant mes esprits, je parsà l’attaque du monstre, donnant un répit à Belloane et Rébin qui puvent ingurgiter quelques potions avant de repartir à la charge.

C'est alors que  le dragon déverse un nouveau  nuage de scories sur moi, qui m’étouffe tout autant qu’il me brûle. Cependant, je parviens à entailler profondément la chaire de la créature qui saigne abondamment. Un dernier coup de patte manque de m'éventrer. Trop faible pour me relever, Guilota au péril de sa vie se rapprocha de la scène du combat pour me tirer à l’écart et me prodiguer un soin par le biais de la baguette. Quelques secondes plus tard, Belloane s'écroule à son tour. Seul Bérin fait alors face au monstre écumant de rage.

Astryax, le Sceptre en poche, active une pierre ioun ouvrant un portail vers Mathghamhna avant de traîner le corps de Belloane hors des griffes de la bête. Bien que sachant qu’un seul coup me serait fatal, je retourne au combat afin de soutenir Bérin. Guilota utilise sa baguette de projectiles sur le monstre. Celui-ci à l’agonie, décide de réduire en cendre (humour de dragon des ruines) l’elfe. Les coups puissants de hache naine combinée aux coups de masse de Bérin semblent laisser indifférent le monstre dont l’attention est fixée sur l’arrogant petit mage qui ose le défier avec sa baguette de sorcier dérisoire. Lorsque le dragon s'élance vers le mage, tous croyons Guilota fini, lui le premier ; mais le dragon s'écroule terrassé au pied du mage tel un chien gigantesque au pied de son maître.

Le temps de se féliciter qu’aucun d’entre nous ne fut mort, Guilota et moi nous nous pénétrons titubant dans la salle du trésor, tandis qu’Astryax aidait les deux valeureux chevaliers. Ce dernier nous hurla de ne pas nous attarder car la magie de la pierre s'épuise rapidement et le seuil menace de se fermer à chaque instant.

Renâclant à laisser pareil trésor derrière moi, je parviens à reconnaître Laudrin, ma légendaire hache de bataille parmi les trésors accumulés. Je m'en saisis et rempli mes poche d'autant de trésor que possible avant de me replier précipitamment Guilota sur mes talons...

Le portail allait se refermer mais la salle du dragon retentirait longtemps encore de l’écho des félicitations et des remerciements qu’un nain portait à mi-voix à un mage elfe…

 

Suite dans la tombe de Naloris

Mise à jour le Mardi, 20 Mai 2014 11:03