La promesse du Roi-Sorcier.
Broché: 346 pages. Editeur : Milady (3 juillet 2009). Collection : Fantasy. Langue : Français. ISBN-10: 2811201483 SBN-13: 978-2811201487
Présentation de l'éditeur.
Artémis Entreri et Jarlaxle sont peut-être des étrangers, dans les montagnes impitoyables des Terres héliotropes, mais ce n'est pas la première fois qu'ils se retrouvent en terrain hostile. Pris entre le Roi-Sorcier - une liche d'une puissance indicible que l'on croyait anéantie mais qui resurgit, ivre de pouvoir - et la fureur légitime d'un chevalier tenu par son honneur, ils savent que la partie ne sera pas facile.
Mon ressenti.
Je viens de clore le second roman de la trilogie des mercenaires. Salvatore met une nouvelle fois en scène l'assassin Entreri et le drow Jarlaxle. Ces deux derniers se trouvent maintenant dans le froid royaume de Vaasie, deux ans après leur précédente aventure. Rien ne lie les deux histoires, ce qui est assez surprenant. De plus, la présentation éditeur est tout simplement hors propos. En effet, pas de Roi-sorcier liche ivre de pouvoir et encore moins de chevalier tenu par son honneur. A se demander si le rédacteur a lu le même roman que moi.
L'histoire en elle-même est assez simple, pour ne pas dire simpliste: l'exploration d'un château magique qui se conclut par l'affrontement avec le boss de fin. Et lorsque l'on parle d'affrontement, le récit est truffé de combats. Je n'ai pas compté mais à mon avis plus de la deux tiers des pages sont couvertes par des descriptions d'affrontement. En fait, j'ai l'impression que Salvatore a retranscrit une partie de jeux de rôle, type Donjon Crawl Classics: Piège, porte, monstre, trésor. D'ailleurs, Jarlaxe ne cesse de dire qu'il cherche des trésors et des récompenses.
Quant à la psychologie des deux personnages, l'évolution d'Entreri commence à peser lourdement sur l'intérêt que je porte sur cet anti-héros. Comme je le craignais, l'auteur continue à faire de la psychanalyse de bas étage, faisant de l'assassin sombre et sans âme, un homme rongé par le doute, sombrant dans le sentimentalisme et faisant joujou avec une flute enchantée qui exacerbe ses sentiments douçâtres.
Paradoxalement malgré la médiocrité totale de ce roman, j'ai pris plaisir à le lire. Etant privé de JDR depuis quelques mois, j'ai vécu une aventure par roman interposé. J'espère cependant que la suite est de meilleures facture. |