Présage.
Auteur: Christie Golden. Format: Poche (314 pages). Editeur : Pocket (18 avril 2013). Collection : Pocket Science-fiction. Langue : Français. ISBN-10: 2266228102. ISBN-13: 978-2266228107.
Présentation éditeur.
L'Ordre Jedi est en crise. Avide de pouvoir, le chef d'État Natasi Daala exile Luke Skywalker, qui, interdit d'intervenir dans les affaires des Jedi, part pour une mission désespérée afin de découvrir se qui se cache derrière la chute de Jacen vers le côté obscur - et d'apprendre ce qui transforme des Jedi pacifiques en aliénés. Il n'y a pas d'autre choix et pas de temps à perdre, car les événements sont catastrophiques sur Coruscant. Et lorsque Leia et Han Solo font de justesse échouer un autre Jedi dérangé et auto-destructeur, même le Grand Maître Jedi Kenth Hamner semble disposé à se plier à la volonté de fer de Daala. Mais une menace encore plus grande se profile. Des Millénaires dans le passé, un vaisseau Sith s'est écrasé sur une planète primitive et inconnue, laissant les survivants échoués et le temps est proche où ils réclameront leur destinée légendaire de seigneurs de la galaxie. Une seule chose s'oppose à leur domination, un nom qui leur est chuchoté par le biais de la Force : Skywalker.
Mon ressenti.
Le second tome de la série Le Destin des Jedi ne laissera pas un souvenir impérissable dans ma mémoire. Le rythme est assez lent et l'intrigue progresse bien peu. J'ai parfois eu l'impression de lire le tome 1 dont l'auteur aurait changé juste les noms et les intervenants.
L'histoire se structure en trois axes: l'épidémie qui frappe les jedi sur Coruscant, la quête de Luke et l'entrée en lisse des Sith. En ce qui concerne l'épidémie sur Coruscant, le lecteur n'apprend rien de bien nouveau si ce n'est que la pression sur l'Ordre Jedi se fait de plus en plus pesante. Cependant, le point de rupture entre la république impériale et l'Ordre n'est pas encore atteint. J'aime bien l'idée de république impériale car les plus importants dirigeants de la République appartiennent peu ou prou à l'ancien empire.
La quête de Luke est des plus ennuyeuse dans cet opus. Certes, il rencontre une nouvelle race et acquiert de nouvelles capacités mais le rythme est lent, si lent. Les pouvoirs par contre sont sympathiques: le déplacement instantané à la Sangoku, le voyage dans le temps...
Les Sith entrent vraiment dans la danse. Là aussi, j'ai trouvé ça bizarre. Je n'accrochais déjà pas à l'histoire de la sphère de méditation, sorte de vaisseau intelligent mais là une planète peuplée de Sith qui vivent comme tout le monde...
Que fait l'auteur de la règle des deux ? Comme le rappel Maître Yoda à Maître Windu :
Always two there are, no more, no less: a master and an apprentice. (Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. Le maître et son apprenti.)
Et surtout comment vivre lorsque la base de la culture Sith est la peur qui est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène à la souffrance.
Sceptique je vous dis, très sceptique...
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