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LES DEVISES DES ROYAUMES

LES INDISCRETIONS DE MARCUS BADINE

Les orques des Royaumes Oubliés vénèrent Gruumsh le Borgne, dont l'œil unique évoque celui du Fomoire Balor des légendes celtiques et, pour les lecteurs de Tolkien, celui qui brille en Mordor "où s'allongent les ombres."

LES DEVISES DES ROYAUMES Imprimer Envoyer
Écrit par Jaffar   
Vendredi, 19 Octobre 2012 00:00

La monnaie des Royaumes.

Le troc et quelques paroles solennellement prononcées (« je te dois une faveur ») peuvent suffire aux échanges commerciaux se déroulant dans les régions reculées, mais rien ne vaut quelques pièces sonnantes et trébuchantes pour faciliter les échanges en quelque lieu que ce soit. Bien que le troc, les lettres de dette et autres « lettres de commerce » soient très répandus à Faerûn, les pièces et les lingots métalliques forment la base du système commercial.

L'économie de Faerûn repose sur la valeur de l'or et de l'argent. Les autres métaux, y compris le platine et le cuivre, sont utilisés par des nations et des cités spécifiques, mais l'or et l'argent sont acceptés dans presque toutes les communautés marchandes des Contrées du Mitan et ce, quelle que soit la nation, la cité ou la race qui a estampillé les pièces. L'argent sous forme de papier est une chose presque totalement inconnue, toutefois le Cormyr, la Semble et Valarchen reconnaissent la validité de l'usage de lettres de reconnaissance de dettes signées avec le sang des parties en présence devant un agent royal assermenté.

Les pièces existent sous une multitude de formes, de tailles, d'estampilles, de poids et de métaux. Certaines nations les frappent elles-mêmes alors que d'autres se contentent d'utiliser les pièces qui rentrent sur leur territoire. Excepté dans quelques cas très particuliers où une pièce locale peut avoir une valeur artificiellement fixée et invariable, les pièces ont la valeur du métal dans lequel elles sont faites (peu importe l'âge, la rareté ou l'estampille). C'est pour cette raison que les pièces de platine, frappées dans peu de nations, sont considérées avec une certaine suspicion et de moins en moins utilisées. Elles restent toutefois en circulation.

La valeur d'une pièce est exprimée par rapport à une pièce d'or : la pièce « standard », circulaire, non percée, épaisse de trois millimètres pour un diamètre de trois centimètres. Les pièces « chauves», c'est-à-dire celles qui ont été délibérément, coupées plus petites ou plus fines, ont moins de valeur.

Les Royaumes Oubliés utilisent les taux de change standards entre les pièces comme cela est précisé dans le Manuel des Joueurs. Des situations locales peuvent influencer ces taux de change. Le standard d'échange actuel est le suivant : 10 pièces de cuivre = 1 pièce d'argent, 10 pièces d'argent ou 100 pièces de cuivre = 1 pièce d'or et 10 pièces d'or = 1 pièce de platine.

 

 

Les pièces de monnaies.

Pièces de cuivre.

La plus courante des pièces et celle ayant le moins de valeur. Les pièces de cuivre sont connues sous le nom de cuivres, de pièces en cuivre ou de "pou­ces" de cuivre (ce dernier terme est d'origine cormyrienne). La Sembie a émis une pièce carrée en fer, appelée denier d'acier, qu ia la même valeur qu'une pièce de cuivre (voir le denier d'acier ci-dessous). Plusieurs "piè­ces" faites en fragments d'os sont utilisées dans les tribus barbares, avec la même va­leur que celles en cuivre. Les villes du sud ont toutes frappé un certain nombre de piè­ces en cuivre (unarques, radas, niftens et spannères de Calimshan et fandars d'Aron).

Pièces d'argent

Elles sont aussi appelées argents ou pièces en argent. Les Hôtels des Monnaies du Cormyr et de la Sembie frappent tout deux des pièces d'argent portant le symbole du pays sur une face et le poinçon du Trésor sur l'autre. Les argents du Cormyr sont ap­pelés des faucons, et leurs cousins triangulaires de Sembie des éperviers, les deux étant interchangeables sans difficulté. Les autres monnaies en argent circulant ré­gulièrement dans les Contrées du Mitan comprennent le tarane amnien et les pièces de Calimshan comme le décarque, l'espédrille et le ver rouge à la couleur ocre de Memnon. Les vers rouges sont coulés dans l'argent mais recouverts d'un colorant. Les vieilles pièces dont la couleur est effacée sont appelées des "vers écorchés".

Pièces d'électrum.

Les pièces d'électrum ne sont pas aussi répandues que celles d'or, d'argent ou de cuivre, mais existent en nom­bre suffisant pour qu'on les retrouve à l'oc­casion dans des caches de trésor ou des poches singulières. Les pièces d'électrum sont appelées communément yeux bleus dans les Contrées du Mitan, quelle que soit leur origine : ce terme rassemble les yeux cormyriens, les électrums sembiens en forme de diamant, les tazos et zonths calishites et les centaures amnites. Une exception réside dans la lune d'électrum de Lunargent ­cette pièce vaut 1 pe dans tous les Royau­mes, mais deux fois plus dans la cité septen­trionale de Lunargent.

Pièces d'or.

La monnaie la plus courante chez les aventuriers, communément appe­lée Lion d'Or dans tous les Royaumes, bien que seules les pièces de Cormyr portent cette figure sur une de leurs faces (le dessin de la pièce d'or sembienne varie d'année en année mais conserve toujours une forme pentagonale). Les gens du sud utilisent le dantère d'Aron, mais également d'autres pièces venant de Calimshan, ThayetTéthyr, ainsi que des petites quantités d'émissions privées (dont celles de compagnies d'aven­turiers) etdecités-États. Toutes ont la valeur standard d'une pièce d'or, sauf celles des cités de Téthyr. Les guildères, moleans, myrats et zoths téthyriens n'ont valu, pendant longtemps, que ­90% de leur valeur nominale en raison des perturbations régnant dans ce pays. Depuis que la monarchie s'est affirmée, le

Pièces de platine.

Relativement rares, mais utilisées par les aventuriers et marchands ayant réussi (et vantards). Elles sont appe­lées tricouronnes, plats ou perles (en parti­culier dans les versions méridionales, qui sont officiellement appelées roldons). La Sembie n'émet pas de pièce de platine, mais accepte volontiers celles des autres nations.

 

 

 

Les monnaies régionales.

Les pièces et les lingots ne sont pas les seules formes monétaires de Faerûn,  II existe un certain nombre de pièces qui ne rentrent dans aucune des caté­gories standards susnommées mais qui se rencontrent tout de même avec une certaine régularité dans les Contrées du Mitan. Elles ont une vaste gamme de valeur qui varie selon les pièces et les endroits. Ainsi, le Toal aquafondien, par exemple, vaut 2 po à Eauprofonde, mais quasiment rien ailleurs.

Certaines races aquatiques utilisent les perles pour leurs échanges monétaires, tout particulièrement les races qui vivent dans des zones peu profondes et qui ont l'habitude de commercer avec les habitants de la surface. La valeur d'une perle varie en fonction de sa taille - 6 millimètres de diamètre est la valeur standard - de sa rareté et de sa qualité (de sa perfection). Dans la Mer des étoiles déchues, une perle blanche (aussi nommée seyar) vaut 1 pièce de cuivre « sous les vagues » et 2 pièces d'argent en surface, une perle jaune (liayar) vaut 1 pièce d'argent sous l'eau et 2 pièces d'or en surface, une perle verte (tayar) vaut respectivement 1 pièce d'or et 20 pièces d'or et une perle bleue (nuyar) vaut 5 pièces d'or « mouillée » et 100 pièces d'or « sèche ». Les perles les plus recherchées de toutes sont nommées les olmars. Il s'agit de perles ayant la forme d'un diamant en olive d'une quinzaine de centimètres de long et de sept centimètres d'épaisseur. Ces perles sont produites uniquement par les huîtres géantes et elles valent 500 pièces d'or parmi les races aquatiques et 2000 pièces d'or en surface.

Anneaux du Shaar.

Les habitants de la plaine du Shaar utilisent des anneaux d'ivoire dé­coupé et percé, accrochés à de longues ficel­les. Ces bagues se trouvent en paquets et valent 3 po pièce.

Argent de Shou Lung .

Similaire au Cuivre de Shou Lung, l'argent de Shou Lung se réfère à toute pièce en argent inconnue ou particulièrement usée, et vaut une pièce d' ar­gent. Certaines de ces pièces, mais pas tou­tes, trouvent leur origine à l'Est.

Bela.

Mot pour de l'argent papier utilisé par de sauvages tribus barbares de l'est des Royaumes. Le bela se réfère aussi bien aux effets de commerce utilisés dans les pays de Kara-Tur qu'au papier plus récent émis par un grand chef ou un khan des tribus. Dans l'ouest des Royaumes, il est sans valeur et occasionnellement donné comme une in­sulte.

Billets de sang.

Lettres ou autres écrits représentants des reconnaissances de dette et des billets à ordre, émis par la personne inscrite à l'ordre du détenteur du billet. Ils peuvent être émis par des individus, des compagnies d'aventuriers ou des pays et des cités pour couvrir des dettes. Si le débi­teur se présente, l'émetteur est dans l'obli­gation de payer. Les billets qui sont à l'ordre de personnes décédées n'ont plus de valeur. Environ 20% des billets de sang trouvés dans des trésors restent exigibles, avec une valeur de 100 po pour chaque unité trouvée dans "une autre monnaie" (s'il y a "10 uni­tés" d'une autre monnaie et qu'il s'agit bien d'un billet de sang, sa valeur serait de 1.000 po). Localiser le débiteur et le convain­cre de payer est laissé aux individus concer­nés.

Carillons de Gond.

Il s'agit d'une ancienne forme de monnaie introduite par les Lantannais et utilisée dans le nord, en particulier dans le commerce entre les adorateurs de Gond. Les petits Carillons de Gond sont faits en laiton et pratiquement tous renferment une pierre ornementale mobile qui les fait sonner. Les carillons de Gond valent 10 po sur le marché libre et 20 po s'ils sont négociés dans une chapelle de Gond.

Cartes de mercenaires.

Petites cartes en parchemin, approximativement de la taille d'une carte de TaUs, marquées sur une face du symbole de l'uni té pa rticulière de merce­naires. Le verso porte généralement une inscription manuscrite quelconque du tré­sorier payeur des troupes autorisant le ver­sement de la somme. Celle-ci est égale à 15 po par unité de "l'autre monnaie" trouvée. Si l'organisation de mercenaires existe tou­jours, son trésorier-payeur actuel autorisera le paiement (et offrira peut-être plus). Les trésoriers-payeurs de mercenaires sont ha­bitués aux individus produisant des cartes qu'ils ont trouvées dans des repaires de monstres, qu'ils ont volées ou qu'ils ont gagnées dans une partie de cartes.

Cuivre de Shou Lung.

Toute pièce de cuivre non immédiatement reconnaissable est dé­clarée venant de l'Est mystique et vaut 1 pièce de cuivre. Seul un petit nombre de ces pièces viennent vraiment de Shou Lung, ou de n'importe quelle autre nation de Kara­Tur, mais le nom demeure.

Denier d'acier.

C'est une pièce introduite par le gou­vernement sembien pour remplacer l'argent (qu'il pouvait alors thésauriser). Elle fut trop frappée et sa valeur chuta jusqu'à ne plus valoir maintenant qu'une pièce de cuivre. Les nobles  sembiens ont désapprouvé la valeur de la pièce, mais l'honorent toujours à contrecœur dans tout le pays. "Acheter un denier d'argent avec un bela"  est synonyme de stupidité financière.

Florin nain.

Les florins nains existent sous la forme d'octogone d'or, d'argent, d'électrum et de platine. Relativement peu courant entre le Temps des Troubles et l'année du Serpent (1359 Cv), ils commencent à circuler dans le Royaume de Cormyr dès l'instant ou l'empire nain des Montagnes des Pics du Tonnerre est connu. De grande qualité, ces pièces sont reconnues dans tout le royaume du Dragon Pourpre mais aussi en Sembie et dans les Vaux. Peu connue sur la Côte des Epées et dans les royaumes du sud ou de l'Orient mystérieux, leur valeur varient sensiblement mais souvent à l'avantage de la monnaie naine.

Lettre de négoce.

Similaires aux billets de sang, les lettres de négoce exigent la déli­vrance d'un objet particulier dans les mains du porteur. Seuls 10% de ces lettres valent quelque chose, les autres venant d'organisa­tions qui n'existent plus, ou portant sur des objets qui ont été vendus ou livrés ailleurs depuis. Même dans le cas où l'une d'entre elles est valable, l'objet (qui souvent n'est pas mentionné) varie du petit objet d'art au golem (au moins un cas) en passant par un objet magique.

Lune du Port d'Eauprofonde.

Il s'agit d'une pièce aquafondienne spéciale en forme de crois­sant, faite en platine et incrustée d'électrum. Elle est utilisée pour les achats importants à Eauprofonde, où sa valeur unitaire est de 50 po. A l'extérieur de la cité, elle tombe à 2 po par Lune du Port.

Statues de Tharsult.

Dans le Sud, le pays de Tharsult utilise des petits objets d'art pour le commerce. Ces statues d'ivoire, de jade et de serpentine sont utilisées comme monnaie dans cette région et elles ont atteint les Con­trées du Mitan des Royaumes en tant que bibelots. Une statue typique vaut 15 po dans le Nord, et seulement 5 po dans son pays d'origine.

Toal d'Eauprofonde.

Cette pièce carrée en laiton avec un trou ménagé en son centre est communément utilisée dans la Cité des Splendeurs. A Eauprofonde sa valeur est similaire à 1 pe (= 2 po), mais elle est consi­dérée comme sans valeur à l'extérieur de la cité.

 

 

 

les barres de négoce.

Il peut être délicat de transporter et de compter d'importantes quantités de pièces. Nombreux sont les marchands qui préfèrent alors utiliser des lingots de métaux précieux, ou appelés barres de négoce, pour les transactions importantes. Ces lingots sont acceptés dans tout Faerûn. Ils sont estampillés et portent les marques distinctives du marchand ou de l'état qui les a originellement fondus. Un lingot d'argent d'un demi-kilo a une valeur de 5 pièces d'or, un lingot d'or d'un demi-kilo vaut 50 pièces d'or, et des lingots plus lourds ont une valeur proportionnelle à leur poids. Traditionnellement, il est possible de trouver des lingots d'un demi-kilo, d'un kilo, de deux kilos et demi et de cinq kilos.

La cité de la Porte de Baldur fond d'importantes quantités de lingots d'argent et elle en a ainsi imposé le standard Les lingots endommagés valent bien évidemment moins mais les lingots produits par des marchands décédés ou des nations aujourd'hui disparues valent toujours leur poids en métal précieux. La cité de Mirabar produit des cylindres pleins composés de fer noir (les bouts du cylindre sont carrés). Ces cylindres pèsent un kilo et valent 10 pièces d'or dans la cité et 5 pièces d'or partout ailleurs

Les lingots d'or sont particulièrement rares. Seuls les plus riches et les plus puissants marchands et nobles peuvent fondre de tels lingots. En règle générale, les échanges commerciaux ne requièrent pas de telles sommes monétaires.

 

Barre de négoce des marchands.

Un lingot fin en argent valant 10, 20 ou 50 po. La barre est marquée à l'une de ses extrémités par sa valeur, et à l'autre par le symbole de l'insti­tution commerciale ou de la compagnie qui l'a émise. Les barres de négoce rompues sont sans valeur, bien que la plupart des marchands continueront à honorer les bar­res d'institutions défuntes.

Les barres de négoce de la société du Trône de Fer ne sont pas honorées par les autres organisations commerciales, car ce groupe a mauvaise réputation. Les barres de négoce de marchands peuvent être fabriquées n'importe où, mais un nombre croissant d'entre elles porte la marque de la Porte de Baldur.

Barre de négoce de Mirabar.

Venant des pays sauvages au nord d'Eauprofonde, ces barres de négoce sont en fer noir et ont une forme fuselées. Elles valent 10 po à Mirabar même, et 5 po dans le reste des Royaumes.

Barres de négoce du Lantanne.

Lingots plats en forme d'enveloppe faits en acier travallé, marqué de la grande roue de Gond, ces barres valent 20 po chacune et sont utilisées principalement le long de la Côte des Épées et dans d'autres régions où les Lantannais commercent habituellement.

Barres de négoce de Shou Lung .

Il s'agit d'un fin lingot d'argent, sans aucun doute d'origine orien­tale, qui est parvenu dans l'Ouest par des commerçants et des aventuriers occasion­nels. Les barres de négoce de Shou Lung valent environ 40 po pièce.

Barres de négoce sembienne .

Ces barres en forme de lingot, en argent pointillé de cuivre et marquées du symbole de la Sembie, sont considérées à leur valeur faciale et garanties par la Monnaie du Royaume Marchand. Pour déterminer la valeur d'un lot de barres de négoce sembiennes, lancez un dé à huit faces:

 

Références.

Illustrations.
Les Changeurs, par Marinus van Reymerswaele, peintre de l'école hollandaise.
Aurum Symbol par Anne Stokes.
Lettre de marque par Steve.E.

Ouvrages.
Guide des Royaumes Oubliés DD3.0.
Aventure dans les Royaumes Oubliés AD&D2.
Ajouts internes à mon univers de campagne.

Le troc et quelques paroles solennellement prononcées (« je te dois une faveur ») peuvent suffire aux échanges commerciaux se déroulant dans les régions reculées, mais rien ne vaut quelques pièces sonnantes et trébuchantes pour faciliter les échanges en quelque lieu que ce soit. Bien que le troc, les lettres de dette et autres « lettres de commerce » soient très répandus à Faerûn, les pièces et les lingots métalliques forment la base du système commercial.
L'économie de Faerûn repose sur la valeur de l'or et de l'argent. Les autres métaux, y compris le platine et le cuivre, sont utilisés par des nations et des cités spécifiques, mais l'or et l'argent sont acceptés dans presque toutes les communautés marchandes des Contrées du Mitan et ce, quelle que soit la nation, la cité ou la race qui a estampillé les pièces. L'argent sous forme de papier est une chose presque totalement inconnue, toutefois le Cormyr, la Semble et Valarchen reconnaissent la validité de l'usage de lettres de reconnaissance de dettes signées avec le sang des parties en présence devant un agent royal assermenté.
Les pièces existent sous une multitude de formes, de tailles, d'estampilles, de poids et de métaux. Certaines nations les frappent elles-mêmes alors que d'autres se contentent d'utiliser les pièces qui rentrent sur leur territoire. Excepté dans quelques cas très particuliers où une pièce locale peut avoir une valeur artificiellement fixée et invariable, les pièces ont la valeur du métal dans lequel elles sont faites (peu importe l'âge, la rareté ou l'estampille). C'est pour cette raison que les pièces de platine, frappées dans peu de nations, sont considérées avec une certaine suspicion et de moins en moins utilisées. Elles restent toutefois en circulation.
La valeur d'une pièce est exprimée par rapport à une pièce d'or : la pièce « standard », circulaire, non percée, épaisse de trois millimètres pour un diamètre de trois centimètres. Les pièces « chauves », c'est-à-dire celles qui ont été délibérément, coupées plus petites ou plus fines, ont moins de valeur. Le standard d'échange actuel est le suivant : 10 pièces de cuivre = 1 pièce d'argent, 10 pièces d'argent ou 100 pièces de cuivre = 1 pièce d'or et 10 pièces d'or = 1 pièce de platine. .
Mise à jour le Mercredi, 17 Octobre 2012 15:08