L'AEROPORT PITOMIK |
Écrit par Jaffar | ||||||||
Samedi, 17 Novembre 2012 08:30 | ||||||||
Evacuez les blessés, les russes arrivent !
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Au début du tour 3, les russes ont déjà bien progressé. Les silhouettes massives des T-34 se profilent à l'horizon, entourées d'une nuée de skieurs sibériens. Après s'être emparé de la ferme, la 2éme compagnie débusque un canon antichar dissimulé dans le bois. Les servants n'ont qu'une seule opportunité de tir avant que la marée rouge ne les engloutisse. Oll regrette amèrement de ne pas avoir eu l'opportunité de tirer au moins une fois sur mes T-34.
Ignorant la chance qui est la leur, les tankistes poussent leurs engins à fond et progressent rapidement vers le village. Ils vont bientôt devoir se frotter au canon de 88 qui défend l'aéroport. Dans la précipitation, j'oublie la règle qui me permet de transporter mes skieurs sur la caisse de blindé. Ce mouvement aurait été bien utile lors du lancement du débordement.
Quoiqu'il en soit, la 1ére compagnie ne lâche rien et s'empare finalement du village au prix de lourdes pertes. L'escadron de T-34 y prend immédiatement position au carrefour. Le canon de 88 ne parvient pas à percer le blindage, pas plus que le canon du Stug qui se révèle dans les bois au sud. Pire, le stug restera silencieux le reste de la partie: Oll a obtenu un résultat de 5 qui indique que le blindé allemand est à court de munition.
Les blindés russes poussent leur avantage et foncent sur les positions allemandes. Le canon de 88 échoue une nouvelle fois à percer le blindage des russes. Il n'aura plus l'occasion de tirer, les T-34 le réduisant définitivement au silence. Menacé par les derniers éléments de la 1ère compagnie, le dernier canon anti-aérien de la Whermacht ouvre le feu sur les fantassins en approche, provoquant des pertes sévères dans les rares survivants qui, pourtant, ne lâcheront pas l'affaire. Pour le malheur d'Oll, le canon est lui aussi à court de munition.
La poussée russe est désormais irrésistible et les vétérans du Reich sont dans une situation désespérée. Pourtant, ils s'accrochent et chaque bâtiment fait l'objet de violents échanges de tir. Le temps joue désormais contre les russes, le dernier junker est presque prêt au décollage. Au tour 6, 4 socles d'allemands défendent encore l'aérodrome.
Alors que le tour 6 commence, toutes mes unités convergent vers les deux points de résistance allemand: la tour de contrôle et l'hôpital. Les unités allemandes sont presque totalement anéanties mais les survivants refusent de se rendre. Lorsque débute l'ultime tour de jeu, il ne reste que 2 socles d'infanterie à Oll. Ils vont subir un total de 36d6 d'attaque ! Mais devant l'ampleur de la menace, le moral des allemands s'écroule et les soldats allemands se rendent.
Conclusion.
Jaffar: la Mère Russie a enfin vaincu mais à l'ultime seconde. Les allemands sont terriblement tenaces, même s'ils sont affamés, sans arme et sans munition. Au final, la partie est loin d'être gagnée pour les russes dans ce scénario. Huit tours ne sont pas de trop pour couvrir la distance qui séparent les bords est et ouest. Chaque point de résistance allemand doit être réduit très rapidement. La charge à la baïonnette est la meilleure solution face à des allemands retranchés comme des morpions au c... La chance a été de mon côté avec l'épuisement des munitions pour l'ensemble des canons allemands ainsi que le canon du char. L'impossibilité pour le StuG de s'en prendre à mes T34-76A m'a retiré une vilaine épine du pied.
Oll : la lutte dans les étendues glacées fut difficile et prenante. C'est une course contre la montre pour le russe qui a la supériorité numérique mais doit prendre tous les objectifs de ce scénario. Je ne suis pas sûr que la défense de la ferme était une bonne idée, car les fantassins russes qui sont moins bien armés (classés "réserve" et donc tirant moins loin) étaient de suite très proches. En tous cas, le canon antichar était trop avancé et fut découvert avant l'arrivée des T34. J'ai manqué de chance sur mes tirs de canons et mes 2 bonnes pièces anti-char (88 et StuG) sont de suite tombées à court de munitions. Avec l'initiative au tour 5, j'aurais pu envoyer mon StuG écraser l'infanterie qui s'approchaient de l'aéroport avant qu'elle ne puisse assaillir le canon d'assaut, dommage. La guerre n'est pas finie, vivement la prochaine bataille !
Mon rapport de bataille est visible sur Imagifig.