Radaga, prêtresse mort-vivante.
Radaga ne connaît pas l'héritage qui est le sien car, encore tout bébé, elle fut trouvée par quelques prêtres pendant une nuit de brouillard. Elle ne soupçonne pas qu'elle est la dernière descendante du maléfique Daglan, celui là même qui créa l'immonde couronne des âmes, il y a quelques 500 ans. De plus, elle ne soupçonnait pas - lorsqu'elle l'avait en sa possession - que la couronne des âmes contenait aussi l'âme pervertie de son ancêtre.
Radaga était jadis une prêtresse neutre, vouée à la nature. Mais son amour immodéré de son apparence physique et son désir d'être vu des hommes comme la perle de la féminité la poussaient à souhaiter qu'un miracle l'a rende encore plus belle.
Un jour, les brumes de Ravenloft entourèrent Radaga et écoutèrent ses voeux futiles, et lui accordèrent ce qu'elle désirait tant. Mais ses souhaits furent pervertis et elle réalisa qu'elle devait tuer de belles femmes afin de voler leur splendeur. Et son désir d'avoir des hommes qui exécuteraient tous ses ordres et feraient tout pour lui plaire fut lui aussi exaucé, car une des légions de morts vivants devinrent ses fidèles serviteurs.
Les Brumes lui donnèrent aussi la couronne des âmes, ainsi que l'immortalité. Si jamais elle était tuée, Radaga réapparaîtrait sous forme de nécrophage, dotée de tous ses attributs de prêtresse. A ce stade, son pacte avec les brumes serait complet et elle se verrait accorder un domaine au sud du Kartakass sur la frontière des Indulines et de Sithicus.
Personnellement, elle craint cette transformation car elle deviendrait laide à jamais....
Radaga nécrophage
Sous sa forme de nécrophage, Radaga possède tous ses pouvoirs de jeteuse de sorts et gagne les capacités d'un nécrophage ( Cf bestiaire monstrueux). Le contact de ses griffes inflige 1d6 points de dommages ( + modif de force) et, chaque attaque à mains nues réussie absorbe un niveau d'expérience à la victime.
Tout comme les morts vivants de son espèce, elle est immunisé aux sorts de sommeil, de charme et d'immobilisation ainsi qu'aux poisons et à la plupart des des formes de paralysies.
Source: scénario "Un festin de Gobelyns" publié en janvier 1995
|