Une mort certaine ? Une faible chance de survie ? Et bien, qu'attendons nous ?

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Surgi du fond des étagères, le jeu de stratégie "La guerre de l'Anneau" a retrouvé sa place sur notre table à l'occasion d'un bel après-midi. En effet, mon fils a visionné une nouvelle fois la trilogie du Seigneur des Anneaux, me donnant par là-même envie de livrer bataille dans les Terre du Milieu.

C'est donc à mon ami Marc que je propose de m'affronter. Je n'ai pas joué depuis 6 ans ( la dernière partie date de 2010 contre Olivier - Rapport ici) et je n'ai guère le temps de reprendre le livre de règles. Mais pas d'inquiétude, les mécanismes sont plus simples qu'il n'y parait et que ne le laisse penser de nombreuses critiques que l'on peut. Après 30 minutes de préparation, de présentation du plateau et d'explication, la partie s'engage. Marc décide de prendre les Peuples Libres et d'incarner la Communauté. Il me reste donc le rôle du vil Sauron et de Saruman son pantin. L'alliance des deux tours fera t-elle sombrer le monde dans les ténèbres ? En cliquant sur la photo, ci-contre, vous pourrez découvrir le déploiement initiale des armées.

La partie

C'est au camp des Peuples Libres de commencer à jouer dès que j'ai déterminé le nombre de dès d'action que j'alloue à la traque de la Communauté. J'opte pour 2 dès et je n'en ajouterai pas d'autre volontairement. Cependant, tout résultat Oeil de Sauron obtenu sur un dès d'action ira dans la réserve.  Ce nombre de dès correspond au nombre de d6 que je lance pour trouver la Communauté lorsqu'elle se déplace. C'est d'ailleurs ce que fait Marc. Il joue la Communauté plusieurs fois, sans que je parvienne à la repérer.

Alors que l'Anneau progresse à l'abri du regard de Sauron, je fais avancer les armées du Mordor qui s'emparent d'Osgiliath et forcent les troupes du Gondor à se replier sur Minas Tirith. J'ai bon espoir de m'emparer de la cité des hommes. En effet, j'aligne 10 unités de fantassins, un troll et un nazgül. Le Gondor ne m'oppose que 3 fantassins, une unité de cavalerie et un officier.

Chaque camps joue  une carte de stratégie. Lors du premier round, je n'inflige une blessure que sur du 6 en raison de la position défensive tenue par le Gondor. Hélas, je n'inflige aucune blessure, alors que mes troupes commencent à souffrir car Marc a joué une carte qui lui permet durant ce premier round de m'infliger une perte sur un 4+. Après 3 rounds de combat, je suis contraint de me faire une raison Minas Tirith a tenu: j'ai subi 10 pertes contre 2 pour le Gondor. Maudits soient les D6.

Il me faudra beaucoup de temps pour recruter de nouvelles troupes en Mordor. Seule consolation, les unités maléfiques perdues retournent dans la réserve, alors que celles des peuples libres sont défaussées lorsqu'elles sont vaincues.

Gimli est le premier a quitter la Communauté de l'Anneau. Il part seul vers le nord afin de rallier les nains des Mont de Fer. En effet, certains membres de la Communauté ont des pouvoirs diplomatiques. S'ils atteignent une forteresse de leur peuple, ils recourent à cette capacité ainsi qu'à un dès d'action ayant un résultat personnage pour activer la nation et la faire entrer en guerre.

J'utilise un résultat renfort pour invoquer le Roi Sorcier. Sa présence m'octroie un dès d'action supplémentaire. Marc riposte en invoquant Dame Galadriel et obtient lui aussi un dès d'action supplémentaire.

Je décide, lors des tours suivants, de porter mon regard vers l'ouest et le nord. Sarouman active la  faction des hommes sauvages de Dûn. Mon objectif est de marcher vers la Comté et les Haves Gris qui sont peu défendus. J'espère contraindre Marc a utiliser des dés d'action pour renforcer les défenses des cités menacées.

Puis Je réveille le Balrog, ce qui a pour conséquence diplomatique l'activation de toutes les nations libres. Cela m'octroie cependant un dès d'action de plus.

Je parviens à localiser la Communauté. Hélas, le vil Marc recourt à l'anneau de pouvoir Narya pour bloquer ma vision. il recourra aussi aux deux autres anneaux pour m'interdire de voir la Communauté avant qu'elle n'entre en Mordor.

Les trois anneaux elfiques permettent soit de modifier les résultats de la traque de l'Anneau, soit de transformer le résultat d'un dès d'action. Cependant, dès qu'un anneau est utilisé, il bascule dans le camp du Mal, et le joueur de Sauron peut à son tour y recourir.

A l'ouest, les hommes sauvages, appuyés par un nazgûl et une troupe orque font des ravages. Ils détruisent Bree et la Comté avant de marcher sur les Havres Gris. La bataille tourne en leur faveur et la citadelle elfe est prise. La campagne éclair me permet d'engranger la moitié des points de victoire nécessaires pour mettre fin à la partie.

De plus, les armées du Mordor sont de nouveaux devant Minas Tirith et les forces de Saruman ont franchit de gué de l'Isen

La victoire semble possible mais Frodon  atteint la Montagne du Destin.

Je commets de nombreuses erreurs dans l'application des règles de traque lorsque Frodo arrive sur la piste de la Montagne du Destin. Il atteint très facilement la fin de la piste et il détruit l'anneau. Je me suis trompé dans la gestion des tuiles de traque, dans leur effet sur les membres de la compagnie encore présents et dans le nombre de mouvement que peut faire Frodo.

Quoiqu'il en soit, la partie se termine par une belle victoire des Peuples Libres sur Sauron. La photo, ci-dessous, permet de voir le déploiement des forces en fin de partie.

Conclusion

Cette reprise en main du jeu a vraiment était très très sympathique. Marc a bien accroché et très rapidement compris les mécanismes. Ma relecture des règles ayant été partielle, j'ai commis beaucoup d'erreurs vers la fin de la partie. Cela n'a cependant pas gâché le plaisir du jeu. Je n'oublierai pas cette belle défaite devant Minas Tirith et je ne pêcherai pas par excès de confiance lors de la prochaine partie. J'ai commis aussi l'erreur de ne pas faire entrer en guerre les orientaux, me privant d'un renfort de troupe important.

Avoir ressorti ce jeu m'a donné envie de peindre les figurines et de tester la bataille du Rohan et la guerre du Gondor que l'extension propose de vivre.